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Un homme a été condamné mercredi à Paris à deux ans de prison, dont huit mois fermes, pour deux alertes sans fondement

Cet homme de 53 ans, sans emploi, qui touche le RSA et connaît des problèmes d'alcool, a immédiatement été incarcéré et fera l'objet d'une injonction de soins à sa sortie.Il avait été interpellé à Meudon (Hauts-de-Seine) lundi matin par la section antiterroriste de la brigade criminelle.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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La gare Saint-Lazare à Paris, le 22 septembre 2010. (AFP -)

Cet homme de 53 ans, sans emploi, qui touche le RSA et connaît des problèmes d'alcool, a immédiatement été incarcéré et fera l'objet d'une injonction de soins à sa sortie.

Il avait été interpellé à Meudon (Hauts-de-Seine) lundi matin par la section antiterroriste de la brigade criminelle.

Les policiers sont remontés à lui grâce aux empreintes génétiques relevées dans la cabine. Jugé en comparution immédiate, il a reconnu à l'audience avoir passé deux appels à police-secours jeudi et vendredi depuis une cabine téléphonique du quartier des Grands boulevards à Paris. Le premier appel a duré 16 secondes, le second 1mn18.

Une sanction exemplaire
"Il faut qu'on sache que de tels actes, actuellement, ne sont pas anodins", a estimé dans son réquisitoire le procureur, qui avait réclamé deux ans de prison dont un ferme à son encontre.

Outre la peine de prison, l'homme a été condamné à verser 8.210 euros à la SNCF et 3.000 euros à la préfecture de police. La sanction pécuniaire aurait pu être plus lourde car si les fausses alertes n'ont pas entraîné d'évacuation de la gare, la préfecture de police a du dépêcher des hommes pour quadriller le lieu et réclamait 5.000 euros de dommages et intérêts. La SNCF demandait elle 8.700 euros.

L'avocate du condamné, Me Karina Costa, qui avait plaidé pour un suivi psychiatrique, a admis que cette alerte infondée était "un appel au secours bien maladroit".

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