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Un garçon de CM2 tente d'étrangler son institutrice à Marseille

L'enseignante, qui n'a pas été hospitalisée mais est toujours très choquée, est en arrêt maladie depuis l'incident. Elle a porté plainte au commissariat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des élèves d'une école primaire à Marseille (Bouches-du-Rhône), en 2009. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Un garçon de 11 ans, scolarisé en CM2 dans une école du 15e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), a tenté d'étrangler lundi 9 janvier l'une des institutrices de l'établissement, révèle vendredi l'inspection d'académie du département. L'enseignante, qui n'a pas été hospitalisée mais est toujours très choquée, est en arrêt maladie depuis l'incident. Elle a porté plainte au commissariat, comme l'indique La Provence.

Le garçonnet était "extrêmement excité" ce lundi. Alors que l'étude surveillée en fin de journée avait débuté, l'une des enseignantes de l'école en charge de la surveillance lui a demandé de rentrer dans le rang, ce qu'il a refusé de faire. "Il a alors piqué une colère noire, s'est débattu, a bousculé l'enseignante, l'a fait tomber et a eu ce geste malheureux de tenter de l'étrangler", a précisé l'inspecteur d'académie adjoint, Alain Yaïche.

Famille "proche de l'école"

Ce geste "grave et inexcusable" n'est pas le fait d'un "voyou ou d'un délinquant", ni d'un enfant "délaissé", a-t-il immédiatement précisé. "Il s'agit d'un enfant turbulent -comme on peut l'être à son âge- mais qui, en dehors de deux accès de colère en deux ans, est gentil, poli et coopératif selon ses institutrices". La famille de l'enfant, qui n'est pas revenu en classe depuis les faits, est intégrée et "proche de l'école".

Choqués, les enseignants n'ont pas repris les cours jeudi, mais l'école était rouverte vendredi matin. Elèves, parents et membres de l'équipe pédagogique ont été reçus par une cellule psychologique. Une équipe éducative sera réunie "la semaine prochaine", afin de faire des propositions à l'inspectrice d'académie, qui consisteront en un changement d'école, de classe, ou l'instauration de mesures éducatives pour l'enfant, a expliqué Alain Yaïche. "Il faut que l'enfant prenne conscience de ses actes et ne recommence plus."

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