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Un décret fixe dorénavant l'heure limite de fermeture des boîtes de nuit à 7h du matin partout en France

La profession salue cette uniformisation car elle y voit surtout un moyen de lutter contre l'alcool au volant.Le texte, publié dimanche au Journal Officiel, instaure une heure et demie dite "blanche". Les établissements qui ferment à 7h ne pourront pas servir d'alcool à partir de 5h30.
Article rédigé par France2.fr
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Musique et effets laser en boîte de nuit... (France 2)

La profession salue cette uniformisation car elle y voit surtout un moyen de lutter contre l'alcool au volant.

Le texte, publié dimanche au Journal Officiel, instaure une heure et demie dite "blanche". Les établissements qui ferment à 7h ne pourront pas servir d'alcool à partir de 5h30.

"Il s'agit d'une mesure forte qui va améliorer la lutte contre l'insécurité routière", déclare dans un communiqué Patrick Malvaes, président du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs, qui avait saisi depuis longtemps comme les autres syndicats les pouvoirs publics sur cette question. "Qui plus est, à 7h du matin, les clients pourront utiliser les transports en commun", ajoute Laurent Lutse, président de la Fédération nationale des cafés brasseries et du monde de la nuit. Autre atout selon Laurent Lutse, "l'uniformisation va permettre d'éviter le nomadisme, quand les jeunes prenaient leurs voitures pour aller d'un département à l'autre en fonction des horaires d'ouverture des établissements".

Dynamiser Paris la nuit
Il s'agit aussi pour Didier Chenet, président du Syndicat national des hôtels, restaurants, cafés et traiteurs, de "redynamiser des villes comme Paris ou d'autres villes touristiques françaises". Le Synhorcat craignait que la France "devienne un bonnet de nuit" en comparaison des pays voisins comme l'Angleterre, l'Allemagne ou l'Espagne. "On était le seul pays où les discothèques fermaient tôt", selon M. Chenet. Il espère également que cette mesure va attirer plus de monde dans un secteur où "le chiffre d'affaires est en recul de 10 à 15%" et le nombre d'établissements en baisse "au profit des bars musicaux".

Laurent Lutse estime enfin que ce nouveau décret va permettre aux professionnels "d'aller voir le banquier", d'investir et d'embaucher.

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