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Tristane Banon a décidé de ne pas se constituer partie civile contre l'ancien patron du FMI.

Ce renoncement marque la fin des poursuites engagées contre Dominique Strauss-Kahn en France.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (AFP PHOTO / JOEL SAGET)

Ce renoncement marque la fin des poursuites engagées contre Dominique Strauss-Kahn en France.

Tristane Banon a annoncé mercredi sur Canal + qu'elle renonçait à se constituer partie civile contre l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn après le classement sans suite de sa plainte pour tentative de viol. Elle justifie sa décision par le fait qu'e le parquait ait "reconnu son statu de victime" en considérant jeudi que DSK avait admis avoir tenté de l'embrasser, ce qui pouvait, selon le parquet, "être qualifiable d'agression sexuelle".

La jeune femme a d'ores et déjà annoncé qu'elle se lançait dans un autre combat : "tout faire pour que la loi proposée par Marie-George Buffet d'allonger le délai de prescription des agressions sexuelles soit votée".

"J'aurais attendu qu'il (DSK) s'excuse, mais c'est trop demander à ce monsieur, je crois qu'il ne le fera pas (...) je n'ai pas à dire à M. Strauss-Kahn ce qu'il doit faire, je lui conseille surtout de faire profil bas, et de se dire qu'à partir de maintenant, il est officiellement un agresseur sexuel", a ajouté Tristane Banon.

En classant sans suite la plainte pour tentative de viol déposée en juillet par la romancière, le parquet avait considéré jeudi que DSK avait reconnu avoir tenté de l'embrasser, ce qui pouvait "être qualifiable d'agression sexuelle", un délit prescrit. Les avocats de DSK avaient protesté contre cette interprétation des faits, la défense de Tristane Banon se félicitant de lui voir reconnu un statut de victime.

Tristane Banon a publié un livre concernant cet épisode de sa vie, sans jamais citer le nom de Dominique Strass-Kahn.

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