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Trierweiler à une journaliste de RTL : "Parler de jalousie est idiot"

La compagne de François Hollande, qui s'est confiée en off, estime que l'affaire autour de son tweet de soutien pour Olivier Falorni  a pris des proportions démesurées.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Valérie Trierweiler, le 6 mai, à Tulle (Corrèze). (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Alors que Valérie Trierweiler reste muette depuis la confirmation à l'AFP de son tweet incendiaire, la journaliste de RTL Alba Ventura (spécialisée dans les coulisses de la politique) rapporte, mercredi 13 juin, avoir eu "un long échange" avec elle dans la soirée de mardi. Un entretien "off" semble-t-il, qui n'a pas été enregistré, durant lequel elle aurait expliqué trouver "idiot" de parler de jalousie après son message de soutien à Olivier Falorni. Dissident PS à l'élection législative en Charente-Maritime, il a pourtant été désavoué par son parti jusqu'au chef de l'Etat, qui lui préfère Ségolène Royal, son ancienne compagne.

"Elle trouve injuste le déferlement contre Olivier Falorni qui, dit-elle, est l'un des plus anciens et fidèle soutien de François Hollande. Elle estime que le traiter de Besson, du nom d'Eric Besson qui aurait été qualifié de traître par le PS, est inadmissible. Pour elle, il n'est pas moins socialiste qu'un autre", relate la journaliste de RTL qui a voulu livrer "son sentiment".


"Tout cela est démesuré"

Pour Trierweiler, "parler de jalousie dans cette affaire est idiot. Selon elle, il n'y a pas d'interférence entre vie publique et vie privée". Pas de problème, donc. Et de trouver que "Danielle Mitterrand prenait des positions autrement plus graves et qu'il faut donc relativiser. Tout cela, pour elle, est démesuré".

Toujours d'après la journaliste de RTL, la Première dame ne regrette pas son geste et ne le trouve pas embarrassant pour François Hollande.

Hollande "très énervé"

Pourtant, selon Le Parisien qui cite "un des ses intimes", l'intéressé n'était pas au courant et aurait peu goûté le tweet : "Le président de la République était très énervé. Il l’a très mal pris. C'est un homme pudique. Elle a dépassé les bornes. Cela risque d'écorner son image".

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