Cet article date de plus de douze ans.

Spider-Man et Bisounours en campagne

Une série d'affiches collées à Brest (Finistère) a fait fureur, mercredi 18 avril. Un joli détournement dont l'auteur est un graphiste local âgé de 34 ans.

Article rédigé par Emma Defaud
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Monsieur Serk, graphiste brestois, a créé des affiches électorales très personnelles à Brest, mardi 17 avril au soir. (MONSIEUR SERK)

Vous trouviez la campagne électorale un peu terne ? Monsieur Serk, un graphiste brestois, lui a redonné des couleurs mercredi 18 avril. La veille, il a collé sur des panneaux électoraux de sa ville des affiches d'un genre nouveau. Exit Sarkozy, Hollande ou Le Pen. Bienvenus Spider-Man, Mickey et Barbapapa. Postée sur Facebook, une photo de son œuvre, prise par un Brestois, a été partagée près de 8 000 fois en quelques heures. Sur les réseaux sociaux, la photo ne cesse d'être reprise et commentée. C'est à qui vote Petit Bleu et Petit Jaune ou Capitaine Haddock.

Monsieur Serk, 34 ans, est le premier surpris du succès de son opération. "Tous mes amis m'ont appelé, mais aussi Le Télégramme et la radio", raconte-t-il à FTVi. Il explique son regard amusé sur ces "candidats qui se positionnent en super-héros", reconnaît qu'il y a des "clins d'œil", même s'il ne faut pas chercher systématiquement quel personnage politique est représenté derrière chaque être de fiction. Le graphiste invite les observateurs à fournir un petit effort d'imagination en regardant les affiches et se défend : "Je n'ai pas voulu faire de la politique dans la politique. C'était sans prétention, l'idée était surtout de s'amuser et de surprendre." 

Vingt-quatre heures plus tard, il ne reste plus grand chose de son œuvre. La plupart des affiches ont été arrachées. Une vingtaine d'heures de travail étalées sur la semaine dont il ne reste plus grand chose. Devant le bureau de vote, les bobines des vrais candidats n'ont pas remplacé les super-héros : ce sont des passants séduits qui semblent avoir arraché les affiches. "On m'a même appelé pour en acheter une", sourit Monsieur Serk. Mais ces peintures à l'acrylique étaient uniques. Déçu ? "Non, il n'y a pas que l'argent dans la vie", assure le graphiste.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.