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Selon le secrétaire général de FO, pour les retraites, ce qui est important c'est l'espérance de vie en bonne santé

"Je ne vois pas pourquoi, parce qu'on vit plus vieux, on doit travailler plus longtemps", a déclaré Jean-Claude Mailly, dans une interview à paraître jeudi dans la Croix.S'appuyant sur des chiffres de l'INSEE, il dit que 'l'espérance de vie en bonne santé est de 63 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes".
Article rédigé par France2.fr
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Jean-Claude Mailly

"Je ne vois pas pourquoi, parce qu'on vit plus vieux, on doit travailler plus longtemps", a déclaré Jean-Claude Mailly, dans une interview à paraître jeudi dans la Croix.

S'appuyant sur des chiffres de l'INSEE, il dit que 'l'espérance de vie en bonne santé est de 63 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes".

En conséquence, pour le secrétaire général de Force Ouvrière, "il faut bloquer les compteurs", de l'âge du départ à la retraite.

Pour financer les retraites, il rappelle également que son syndicat n'est "pas opposé à une augmentation de cotisation", car "un point de cotisation en plus représente de 4 à 5 milliards d'euros".

Il juge également "souhaitable" un "élargissement de l'assiette des cotisations, en augmentant la taxation de l'intéressement, de la participation, des stock-options, mais aussi en intégrant la valeur ajoutée".

M.Mailly est également favorable a "l'impôt", pour financer des "mécanismes de solidarité nationale" qui doivent jouer pour financer les retraites, lors des périodes validées au titre du chômage, de la maladie ou de l'invalidité.

Dans cette perspective, il juge "juste" une augmentation d'un point de la CSG, qui représenterait "près de 11 milliards qui entrent dans les caisses", ou "une taxation plus forte des bénéfices non réinvestis mais distribués aux actionnaires".

En ce qui concerne le défilé du 1er mai, où FO fera cavalier seul, M.Mailly répond qu'il "préférerait porter cette revendication dans l'unité d'action".

"Mais, pour la réussir, il faut deux conditions: d'abord des revendications claires et partagées, et ensuite un consensus sur les modalités d'action. Or, ni l'une ni l'autre ne sont réunies", ajoute-t-il.

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