Saint-Nazaire et Cherbourg ont été retenus par Alstom pour la production de composants d'éoliennes marines.
L'installation de ces usines pourrait générer jusqu'à 5000 emplois directs et indirects, selon le groupe industriel.
Lors d'une conférence de presse, le PDG du groupe Patrick Kron a souligné qu'il s'agirait de la première ouverture d'usines Alstom en France depuis 20 ans "si évidemment le consortium était sélectionné au niveau approprié" d'au moins 1,5 gigawatts.
Saint-Nazaire et Cherbourg seraient les premiers sites d'Alstom dans le monde consacrés à l'éolien offshore. Ils produiront "Haliade 150", une éolienne offshore de 6 mégawatts capable d'alimenter en électricité l'équivalent d'environ 5000 foyers grâce à des pales de 73,50 mètres. Saint Nazaire devrait accueillir deux ateliers (fabrication de nacelles et de générateurs) et Cherbourg un (production des pales).
Les ports candidats de Dunkerque (Pas-de-Calais), Brest (Finistère), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Le Havre (Seine-Maritime, déjà sélectionné par Areva pour un projet d'usine d'éoliennes) n'ont pas été retenus.
Premier prototype début 2012
Le président PS du conseil régional Jacques Auxiette a précisé que la région Pays de la Loire, qui compte investir près de 75 millions d'euros d'ici 2014 pour soutenir cette filière, "s'est engagée à soutenir l'implantation d'Alstom via un dispositif ambitieux d'aide à l'implantation industrielle".
Le gouvernement a lancé le 5 juillet un appel d'offres européen pour implanter sur cinq sites quelque 600 éoliennes, représentant un investissement de 10 milliards d'euros. Il doit faire son choix en avril et lancer, à cette même date, un second appel d'offres portant sur une puissance comparable.
Le premier prototype devrait être testé sur la terre ferme début 2012, avant qu'un second exemplaire le soit en mer courant 2012. La production en série devrait débuter en 2014.
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