Un instituteur en grève de la faim à la rentrée pour se rapprocher de sa famille
Le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand indique que l'enseignant pourrait bénéficier d'un poste plus proche de sa femme et de sa fille, dans le cadre des ajustements d'affectation.
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/wlHTKSQ0PdI6xZKVJl1E0qvnjq4/100x100/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
![Le plateau du Trizac (Cantal), le 11 mai 2003. (CHARTON FRANCK / HEMIS.FR / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/5BNcjscqrNzIR8XCfButDEpXkd4/0x0:3775x2116/432x243/2013/09/03/024_895506_1.jpg)
Une rentrée des classes peu ordinaire en Auvergne. A l'école communale de Trizac, un petit village du Cantal où sont scolarisés une trentaine d'enfants, un enseignant a entamé une grève de la faim, lundi 2 septembre. Ce professeur des écoles de 31 ans espère ainsi obtenir un poste moins éloigné de sa famille qui vit en Haute-Loire.
Sébastien Nouveau enseigne là depuis un an. Problème : l'école est située à plus de deux heures de route du Puy-en-Velay, où vivent son épouse et sa fille de deux ans. L'hiver, il lui faut parfois jusqu'à quatre heures, en raison de la neige et de quatre cols à franchir. L'enseignant a dû prendre un logement à Trizac et ne rejoint son domicile que le week-end. Il pensait que sa demande de mutation serait acceptée par l'inspection académique. En vain.
Le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand indique toutefois que l'instituteur pourrait bénéficier d'un poste plus proche de la Haute-Loire, mais toujours dans le Cantal, dans le cadre des ajustements d'affectation de rentrée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.