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Un instituteur en grève de la faim à la rentrée pour se rapprocher de sa famille

Le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand indique que l'enseignant pourrait bénéficier d'un poste plus proche de sa femme et de sa fille, dans le cadre des ajustements d'affectation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le plateau du Trizac (Cantal), le 11 mai 2003. (CHARTON FRANCK / HEMIS.FR / AFP)

Une rentrée des classes peu ordinaire en Auvergne. A l'école communale de Trizac, un petit village du Cantal où sont scolarisés une trentaine d'enfants, un enseignant a entamé une grève de la faim, lundi 2 septembre. Ce professeur des écoles de 31 ans espère ainsi obtenir un poste moins éloigné de sa famille qui vit en Haute-Loire.

Sébastien Nouveau enseigne là depuis un an. Problème : l'école est située à plus de deux heures de route du Puy-en-Velay, où vivent son épouse et sa fille de deux ans. L'hiver, il lui faut parfois jusqu'à quatre heures, en raison de la neige et de quatre cols à franchir. L'enseignant a dû prendre un logement à Trizac et ne rejoint son domicile que le week-end. Il pensait que sa demande de mutation serait acceptée par l'inspection académique. En vain.

Le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand indique toutefois que l'instituteur pourrait bénéficier d'un poste plus proche de la Haute-Loire, mais toujours dans le Cantal, dans le cadre des ajustements d'affectation de rentrée.

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