Un instituteur en grève de la faim à la rentrée pour se rapprocher de sa famille
Le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand indique que l'enseignant pourrait bénéficier d'un poste plus proche de sa femme et de sa fille, dans le cadre des ajustements d'affectation.
Une rentrée des classes peu ordinaire en Auvergne. A l'école communale de Trizac, un petit village du Cantal où sont scolarisés une trentaine d'enfants, un enseignant a entamé une grève de la faim, lundi 2 septembre. Ce professeur des écoles de 31 ans espère ainsi obtenir un poste moins éloigné de sa famille qui vit en Haute-Loire.
Sébastien Nouveau enseigne là depuis un an. Problème : l'école est située à plus de deux heures de route du Puy-en-Velay, où vivent son épouse et sa fille de deux ans. L'hiver, il lui faut parfois jusqu'à quatre heures, en raison de la neige et de quatre cols à franchir. L'enseignant a dû prendre un logement à Trizac et ne rejoint son domicile que le week-end. Il pensait que sa demande de mutation serait acceptée par l'inspection académique. En vain.
Le rectorat de l'académie de Clermont-Ferrand indique toutefois que l'instituteur pourrait bénéficier d'un poste plus proche de la Haute-Loire, mais toujours dans le Cantal, dans le cadre des ajustements d'affectation de rentrée.
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