La rentrée scolaire va coûter un peu moins cher cette année, sauf en primaire
Le coût de la rentrée va globalement diminuer de 2,91%, selon l'enquête annuelle de la Confédération syndicale des familles.
Une rentrée moins chère en collège et lycée, mais plus onéreuse en primaire. Selon l'enquête annuelle de la Confédération syndicale des familles (CSF), dévoilée jeudi 16 août, le coût de la rentrée scolaire va globalement diminuer de 2,91% en 2018. La CSF a analysé les réponses de 128 familles partout en France pour parvenir à ce résultat.
Le coût de la rentrée dans les classes de primaire va en revanche augmenter, notamment en CP, avec 165 euros de frais, soit 10% de plus qu'en 2017. On observe pour le CP, classe charnière dans le parcours éducatif, "une volonté de ne pas négliger les dépenses pour que l'enfant étudie dans de meilleures conditions", a expliqué lors d'un point presse Johan Jousseaume, responsable éducation de la CSF. L'allongement des listes de fournitures demandées pour le CP tend également à gonfler la facture.
Une allocation de rentrée "encore insuffisante"
Pour un élève entrant en sixième, les familles devraient débourser un peu plus de 340 euros, soit 11 euros de moins que l'an dernier. Le budget d'une rentrée en seconde générale baisse également, à 400 euros environ, soit 4,4% de moins qu'en 2017. Pour la CSF, cette baisse est due à un recul des dépenses liées au sport. "Du collège au lycée, les parents y consacrent 7 à 15 euros de moins qu'en 2017" et favorisent la réutilisation du matériel d'une année sur l'autre, explique la Confédération. Les familles sont aussi "plus attentives" à la nature de leurs achats, notamment des produits de marque, "moins plébiscités", estime l'organisation.
Cette baisse du coût de la rentrée coïncide avec une augmentation de 1% de l'allocation de rentrée scolaire (ARS), versée jeudi à 3 millions de familles. Le montant de cette allocation s'élève à 367,73 euros pour les élèves de 6 à 10 ans, 388,02 euros pour les 11-14 ans, et 401,47 euros pour les 15-18 ans. Si la CSF se réjouit de voir que cette aide couvre les dépenses pour les enfants en primaire et en collège, elle regrette "des efforts encore trop insuffisants". "A partir du lycée, le coût de la rentrée dépasse le montant de l'ARS", et l'écart est encore plus élevé pour les filières professionnelles, rappelle-t-elle.
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