Éducation : une rentrée scolaire sous tension
La rentrée scolaire s’annonce tendue en France. La question du recrutement des professeurs divise et certains syndicats contestent les choix du gouvernement.
C’est un contexte de tensions inédit qui s’est installé en France pour le recrutement des professeurs. 3 000 contractuels, titulaires au minimum d’un bac +3 et formés en quelques jours, ont été engagés pour devenir enseignant. Vendredi 26 août, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, les a rencontrés et a fait une annonce forte. "Nous allons ouvrir, au printemps 2023, un concours exceptionnel de titularisation d’un certain nombre de ces enseignants selon des modalités qui seront bientôt précisées", déclare-t-il.
Les syndicats et les parents d’élèves inquiets
L’inquiétude grandit chez les syndicats et les parents d’élèves depuis cette annonce. "On a besoin d’un métier revalorisé qui s’exerce dans des conditions correctes. On a un métier qui est dévalorisé dans l’opinion, dans la société parce qu’il est mal payé, parce qu’on n’est pas toujours soutenu par notre hiérarchie. On a un métier aujourd’hui que les enseignants ne conseillent plus à leurs enfants de faire", affirme Jean-Rémi Girard, président du syndicat enseignant SNALC. Les nouveaux enseignants contractuels seront suivis par les directeurs d’école et les inspecteurs. 39 000 contractuels enseignent actuellement dans les établissements publics en France.
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