Pyrénées. Enquête après la mort d'un skieur tombé d'un télésiège
Le parquet de Pau a écarté la piste d'une défaillance technique, dans l'accident qui a causé la mort d'un skieur de 18 ans.
Une erreur humaine à l'origine de la mort d'un skieur ? Le parquet de Pau enquête sur la chute, depuis un télésiège de la station de Gourette (Pyrénées-Atlantiques), d'un skieur de 18 ans, lundi. "La défaillance technique de la nacelle a été écartée après les vérifications par le technicien d'investigation de la recherche criminelle de Pau", a déclaré la substitut du procureur de la République, Caroline Parizel, jeudi 27 décembre. Les parents de la victime ont porté plainte auprès de la gendarmerie pour "homicide involontaire par personne morale", a précisé la magistrate.
Une erreur des agents de sécurité ?
Selon Sud-Ouest, des témoins ont mis en cause la lenteur d’agents de la station. Ils ont indiqué au quotidien qu'un problème se serait posé à l'embarquement et que les amis de la victime ont demandé l'arrêt de la machine. "Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes que les agents ont stoppé le télésiège. Il était trop tard", a déclaré un témoin.
"Nous ne savons pas d’où vient la défaillance. Si elle n’est pas technique, elle peut être humaine. Nous sommes en train d'en rechercher la cause", a réagi la substitut du procureur, sans confirmer l'information et en précisant que "toutes les versions sont en cours de vérification".
Gérard Bracali, directeur de la station de Gourette, a déclaré à l’AFP "qu’il semblerait que les opérations d’embarquement se soient bien déroulées". "Je n’exclus aucune piste. J’attends les résultats de l’enquête. Je fais confiance au personnel de la station", a-t-il ajouté.
L'hôpital hors de cause
Toujours selon Sud-Ouest, le pronostic vital de l'étudiant, dont la chute de 12 mètres de haut a causé de multiples fractures, n'était pas engagé à son arrivée à l'hôpital. Mais une autopsie, dont les résultats ont été communiqués jeudi, a déterminé que la mort avait été entraînée par des complications d'ordre respiratoire. Caroline Parizel a toutefois écarté "responsabilité médicale".
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