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La primaire de l'UMP à Paris maintenue malgré la polémique

Le scrutin se clôturera comme prévu lundi à 19 heures. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le superviseur de la primaire UMP Antoine Rufenacht s'exprime à la sortie d'une réunion de crise, le 1er juin 2013, au siège de la fédération parisienne de l'UMP. (THOMAS SAMSON / AFP)

Pas de report ni d'annulation. Le premier tour de la primaire ouverte de l'UMP pour la mairie de Paris va se poursuivre normalement jusqu'à son terme, a annoncé samedi 1er juin le président de l'autorité de supervision de la primaire, Antoine Rufenacht. Samedi après-midi, cette autorité a réuni les candidats pour faire le point des opérations. Tous les candidats ont répondu présents, à l'exception de NKM, "qui était représentée", selon BFMTV.

Le premier tour de ce vote électronique, une première pour l'UMP et pour une élection municipale, a débuté vendredi et s'achèvera lundi. Mais des soupçons pèsent sur la fiabilité de ce scrutin. Vendredi, l'un des quatre prétendants, Pierre-Yves Bournazel, a réclamé la suspension immédiate du vote électronique en raison, selon lui, de dysfonctionnements et d'entorses au règlement de la part de l'équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet, la favorite.

"Fraude marginale"

Samedi matin, la crainte d'un nouveau fiasco à l'UMP a conduit le superviseur, Antoine Rufenacht, à exhorter les candidats à se taire. "Je ne vais pas stopper le scrutin mais j'invite les uns et les autres à se ressaisir", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Chacun doit retrouver son calme et surtout il faut que tout le monde se taise. C'est une règle élémentaire de la démocratie."

L'UMP est sous haute surveillance depuis la victoire controversée de Jean-François Copé sur François Fillon lors de l'élection à la présidence du parti en novembre 2012. "Dans tous les scrutins, il y a des possibilités de fraude", a commenté Antoine Rufenacht. "Aujourd'hui la fraude est marginale. Mais s'il apparaît lundi soir que ce n'est pas le cas, il appartiendra aux candidats d'engager une procédure de contentieux." 

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