Près de 200 Roms, dont des enfants, ont été évacués d'un campement sauvage au nord de Marseille mardi.

Dans les quartiers nord de Marseille, environ 150 policiers et gendarmes étaient mobilisés mardi matin pour procéder à l'évacuation d'un campement de fortune de Roms. L'opération, qui a débuté vers 6h, a provoqué la colère des associations de défense des Roms.

Au total, près de deux-cents personnes ont été évacuées du campement, situé entre deux voies de chemin de fer dans le quartier de Saint-Barthelemy, dans le 14e arrondissement de Paris. Parmi eux se trouvaient des femmes et des enfants en bas-êge. Les barraquements vont être détruits.

"Il reste deux campements Roms à Marseille, celui-là, qui est plutôt ancien, compte des enfants scolarisés. Une nouvelle fois le groupe va être éclaté et les enfants ne pourront aller à l'école aujourd'hui", s'est indigné le président de la Ligue des Droits de l'Homme dans les Bouches-du-Rhône, Bernard Eynaud. "La mairie de Marseille s'était engagée le 11 août à organiser une table ronde pour trouver des solutions et aujourd'hui la seule réponse est policière", a-t-il également regretté.

La semaine dernière, une quarantaine de Roms avaient déjà été évacués d'un terrain privé du quartier de la Capelette, dans le 10e arrondissement de la ville.