Pour le premier tour des cantonales dimanche, la participation nationale affichait un taux de 36,38% à 17h
La moitié des cantons sont en jeu, où seront élus 2026 conseillers généraux. Il s'agit du dernier scrutin au suffrage universel avant la présidentielle de 2012.
C'est aussi la dernière élection cantonale, puisque les conseillers généraux sont appelés à disparaître dans trois ans au profit des conseillers territoriaux.
L'un des enjeux de cette élection est l'abstention, qui pourrait atteindre un record.
10.361 candidats pour 2026 sièges
La moitié des conseillers généraux sont renouvelés dans les 100 départements français, à l'exception de Paris, ainsi qu'à Mayotte, qui va être le 101e département français.
Au total, 10.361 candidats se disputent 2.026 sièges lors de ces dernières élections cantonales avant la création du conseiller territorial, prévue en 2014.
Quelle participation ?
L'un des enjeux majeurs de ces cantonales est la participation. Pour la première fois depuis 1994, les élections cantonales ne sont pas organisées en même temps qu'une autre élection, ce qui devrait encourager l'abstention.
Les candidats doivent recueillir 12,5% du nombre des inscrits (au lieu de 10% auparavant) pour pouvoir être présents au deuxième tour. D'où l'intérêt pour les grands partis de mobiliser dès le premier tour.
Aux dernières cantonales de 2008, l'abstention s'était élevée à 35,12% au premier tour et 44,53% au second.
Le PS est le parti qui présente le plus de candidats, 1.511, soit un taux de couverture de 75% des cantons en jeu. Il est suivi par le Front national qui compte 1.440 candidats, le PCF (1.373), Europe Ecologie-Les Verts (1.172) et l'UMP (1.134, soit dans 56% des cantons renouvelables).
Mais, invoquant l'aspect "très local" du scrutin, de nombreux candidats de l'UMP se présentent sous une étiquette de proximité.
Actuellement, la gauche est majoritaire dans 58 départements. Dans une vingtaine, les majorités sont fragiles, à moins de cinq sièges, et pourraient basculer.
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