Plusieurs milliers de cheminots, 18.000 selon la CGT, ont manifesté jeudi à Paris
Ils voulaient ainsi exprimer leur opposition à l'ouverture à la concurrence dans le transport régional de voyageurs et leur attachement au service public.
Les quatre principaux syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, SUD-Rail, CFDT) appelaient à une journée d'action mais sans appel à la grève.
Dans le même temps, se tenait au siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE) un colloque sur l'ouverture du rail à la concurrence, au cours duquel ont été annoncées la saisine du CESE sur ce thème et des Assises nationales du ferroviaire à la rentrée.
Pour Gilbert Garrel, secrétaire général de la CGT Cheminots, ces deux initiatives seront "une opportunité de prolonger le débat".
Il a toutefois déploré qu'avant même d'entamer le débat, "on s'attaque déjà aux droits du salarié", faisant allusion à un propos de la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet. Celle-ci a déclaré lors du colloque que la SNCF ne pouvait pas "faire durablement l'économie de l'adaptation à de nouvelles organisations du travail".
Les cheminots ont défilé derrière des banderoles proclamant "Rendons la voix au service public SNCF", "Emplois, statut, salaires, retraites", "Mettons ensemble la SNCF sur de bons rails" ou encore "Halte à la privatisation des services publics".
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