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Plusieurs coups de feu ont été tirés mercredi sur un autobus de la Régie des transports de Marseille (RTM)

Si aucune victime n'est à déplorer, l'incident a entraîné l'exercice du droit de retrait d'une partie du personnel, a-t-on appris de source syndicale.Le trafic des bus a été fortement perturbé, principalement dans le centre-ville, où s'est produite l'agression.
Article rédigé par France2.fr
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Dépôt de bus à Marseille (France 2)

Si aucune victime n'est à déplorer, l'incident a entraîné l'exercice du droit de retrait d'une partie du personnel, a-t-on appris de source syndicale.

Le trafic des bus a été fortement perturbé, principalement dans le centre-ville, où s'est produite l'agression.

Une vingtaine de lignes de bus ainsi que deux lignes de tramway ont été touchées par l'arrêt de travail du personnel.

La direction de la RTM prévoit un retour à la normale jeudi matin après son refus de reconnaître l'exercice du droit de retrait par les salariés en raison de ce qu'elle qualifie simplement "d'acte de malveillance".

"Pour la direction, l'absence des agents est une absence injustifiée. Le personnel est écoeuré d'une telle attitude", a déclaré le secrétaire général de la CGT de la RTM, Bernard Gargiolo.


Rappel des faits

Au total, quatre coups de feu ont été tirés en direction de l'autobus qui circulait sans passagers. Les deux premiers ont eu lieu vers 05h00 du matin, sur la ligne 80 qui dessert le centre-ville.

Un mécanicien de la RTM a essuyé plus tard de nouveaux tirs lors de son intervention sur le véhicule visé. "Ni le chauffeur, ni le mécano n'ont été blessés", a précisé le délégué syndical.

Selon la police, l'enquête de proximité n'a pas permis de retrouver la trace du ou des agresseurs. Les enquêteurs privilégient "l'usage d'un fusil à plombs ou d'un pistolet à billes".

Des attaques d'autobus le mois dernier au Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ont amené le gouvernement à assurer une escorte policière. Le président Nicolas Sarkozy a assuré mardi lors d'un déplacement dans ce département de la banlieue parisienne que le gouvernement ferait preuve d'une "fermeté absolue" pour mettre fin à ces agressions.

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