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Plusieurs centaines de policiers ont délivré mardi un buraliste marseillais séquestré depuis une semaine près d'Aix

La police a mis en garde à vue 13 suspects soupçonnés d'appartenir à un réseau impliqués dans des règlements de comptes.L'homme, un buraliste marseillais enlevé mercredi dernier par 4 hommes armés devant son établissement, est sain et sauf. Les ravisseurs demandaient un million d'euros, et la police avait tenu l'affaire secrète jusqu'ici.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Les policiers ont libéré un buraliste marseillais retenu pendant 6 jours près d'Aix-en-Provence (AFP. G.Julien)

La police a mis en garde à vue 13 suspects soupçonnés d'appartenir à un réseau impliqués dans des règlements de comptes.

L'homme, un buraliste marseillais enlevé mercredi dernier par 4 hommes armés devant son établissement, est sain et sauf. Les ravisseurs demandaient un million d'euros, et la police avait tenu l'affaire secrète jusqu'ici.

Les autorités présentent l'opération comme un coup porté au grand banditisme local, les auteurs présumés de l'opération formant selon elles un gang dans les quartiers nord de Marseille.

La Force d'intervention de la police nationale (FIPN), mise en place fin 2009, est intervenue pour libérer l'otage. Quatre armes de poing et de la drogue ont également été retrouvées.

Outre les quatre preneurs d'otage présumés, neuf personnes - proches, parents, complices - ont été interpellées, et placées en garde à vue à la police judiciaire.

Le 8 décembre, le commerçant était enlevé à 7h du matin dans les quartiers Nord par quatre hommes encagoulés et armés. Il a été libéré mardi matin par la police dans une ferme près d'Aix-en-Provence.

Les ravisseurs exigeaient une rançon d'un million d'euros et "faisaient partie du nouveau banditisme marseillais des cités", selon la même source.

L'alerte avait été donnée par un employé du "Tabac presse", qui avait été plaqué au sol durant l'enlèvement.

Menées depuis dans une totale discrétion, les investigations, placées sous l'autorité d'une juge d'instruction du TGI de Marseille, ont été confiées à la police judiciaire.

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