Paris. Un mystérieux collectif vandalise les stations Vélib'
Depuis une semaine, une cinquantaine de vélos ont été esquintés. L'action a été revendiquée.
FAITS DIVERS - Les stations Vélib' ont été placées sous protection policière. Depuis quelques jours, une cinquantaine de vélos ont été vandalisés à Paris. L'action a été revendiquée par un mystérieux collectif, selon la préfecture de police de Paris lundi 10 septembre.
Trois stations des 7e et 15e arrondissements ont fait les frais de ces étranges "attentats" dans les nuits du 3 au 7 septembre, d'après une source policière. A chaque fois, "le même mode opératoire consistant à taillader le pneu arrière". Un représentant du groupe JC Decaux, qui gère le réseau Vélib', a déposé plainte le 7 septembre au commissariat du 7e arrondissement.
Un collectif d'habitants du 18e et des quartiers populaires
JC Decaux a précisé aux policiers que le centre d'appel "Allo Vélib'" avait reçu la veille un appel revendiquant ces actions. Dans l'enregistrement téléphonique remis aux enquêteurs, un homme explique représenter un "collectif des habitants du 18e arrondissement de Paris et des quartiers populaires de Paris". Selon la source, il a également prévenu "que ce collectif allait mener des actions à l'encontre du groupe JC Decaux et plus précisément en dégradant tous les Vélib' se trouvant dans les quartiers non-populaires de la capitale". On ignore ce que le collectif reproche précisément au groupe industriel spécialisé dans la publicité urbaine.
Le directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne, Christian Sonrier, a demandé à "l'ensemble des commissariats de l'agglomération parisienne d'effectuer de nombreuses patrouilles par des policiers en tenue et des policiers en civil sur toutes les stations Vélib', aussi bien le jour que la nuit", a indiqué l'un des porte-parole de la préfecture de police de Paris, Franck Carabin. Selon lui, "un grand nombre d'enquêteurs ont été chargés de cette affaire afin d'identifier les auteurs de ces dégradations, et de voir qui se cache derrière ce collectif".
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