Disparues de la gare de Perpignan : les enjeux du procès de Jacques Rançon
À Perpignan (Pyrénées-Orientales), le procès de Jacques Rançon commence ce lundi 5 mars. L'homme est accusé d'avoir violé et tué plusieurs femmes dans le secteur de la gare et a été interpellé après vingt ans d'enquête.
Le meurtrier des disparues de la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales) connaîtra son sort dans les semaines qui viennent. Deux femmes ont été assassinées, une troisième n'a jamais été retrouvée. Après 20 ans d'enquête, Jacques Rançon est interpellé et avouera les faits. Son procès aujourd'hui, 5 mars. Clément Weill-Raynal fait le point sur place. Il explique : "À Perpignan, vingt ans après les faits, la population n'a pas oublié ces meurtres, ces viols, ces assassinats qui avaient été commis en plein centre-ville et qui, à juste titre, avaient semé la peur dans toute la cité. Aujourd'hui, le soulagement domine, celui de savoir Jacques Rançon, qui a reconnu les faits, derrière les barreaux."
Un procès sans enjeu ?
On attend peut-être du procès que l'accusé s'exprime, "qu'il se livre totalement, qu'il aille jusqu'au bout de sa démarche", selon le journaliste. Il poursuit : "C'est l'une des fonctions du procès et, malheureusement, la seule chose qu'il pourra apporter aux familles des victimes. Pour le reste, il n'y a guerre d'enjeux : Jacques Rançon encoure la réclusion criminelle à perpétuité et finira probablement sa vie en prison. Les experts psychiatres ont estimé que la réadaptation de ce pervers psychopathe est plus qu'aléatoire."
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