Déplacement d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie : le président doit "donner un cap" et des "perspectives" selon Arthur Delaporte, député (PS) du Calvados

Qu’attend Arthur Delaporte, député (PS) du Calvados, du déplacement d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie ? "Il doit d’abord aller dans la direction d’un président qui reconnaît que le calendrier qu’il a envisagé jusqu’ici pour la réforme constitutionnelle partielle n’était pas optimale", estime le député, qui encourage à "retrouver le chemin du dialogue". "En Nouvelle-Calédonie, on ne discute pas sous la pression, et ce qui s’est passé la semaine dernière", prévient Arthur Delaporte, rappelant la "responsabilité éminente" du président de la République.

Un "cap" et des "perspectives"

Selon lui, Emmanuel Macron doit "donner un cap" et des "perspectives". L’ultimatum de fin juin pour une convocation du Congrès afin de voter le projet de loi qui élargit du corps électoral doit-il être reporté ? "Évidemment", répond le député, qui voit le déplacement du président comme "une manière de sortir par le haut de [la] situation de crise".

"J’attends une décision politique forte, au-delà du geste symbolique de ce voyage présidentiel, qui vise à montrer qu’au plus haut niveau de l’État, on s’est ressaisi du dossier, et que désormais, il y aura un acteur dont la parole sera aussi celle de respecter les engagements de l’État et d’incarner ce tiers impartial dont on a tant besoin", conclut Arthur Delaporte.