Emeutes en Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron demande au gouvernement de décréter l'état d'urgence dans l'archipel

Emmanuel Macron a réaffirmé mercredi "sa solidarité avec l'ensemble des Calédoniens". L'archipel est secoué depuis deux nuits par de violentes émeutes qui ont fait "trois" morts et plusieurs centaines de blessés, selon l'Elysée.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des incendies à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le 14 mai 2024. (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS / AFP)

"Toutes les violences sont intolérables et feront l'objet d'une réponse implacable pour assurer le retour de l'ordre républicain." Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de "déclarer l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie", face aux émeutes qui ont fait "trois" morts et "très grièvement blessé" un gendarme, a annoncé l'Elysée dans un communiqué mercredi 15 mai.

Emmanuel Macron a réaffirmé "sa solidarité avec l'ensemble des Calédoniens et a remercié les forces de sécurité particulièrement mobilisées pour protéger et soutenir la population", lors du conseil de défense et de sécurité nationale tenu mercredi matin. Il a également "exprimé sa vive émotion après le décès de trois personnes, alors qu'un gendarme vient d'être très grièvement blessé", selon le communiqué.

Une rencontre entre les parties prenantes bientôt proposée

Le chef de l'Etat a donc "demandé que le décret visant à déclarer l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie soit inscrit à l'ordre du jour du Conseil des ministres qui se réunira à 16h30", précise l'Elysée. "Le président de la République a rappelé la nécessité d'une reprise du dialogue politique et a demandé au Premier ministre et au ministre de l'Intérieur et des Outre-mer d'inviter rapidement les délégations calédoniennes à Paris", a encore dit l'Elysée.

Gabriel Attal a par la suite déclaré qu'il allait proposer une date de rencontre à Paris aux parties prenantes de Nouvelle-Calédonie "dans les prochaines heures (...) en compagnie du ministre de l'Intérieur et des Outremer", lors des questions au Premier ministre. Le territoire ultramarin du Pacifique est confronté à une fronde des indépendantistes contre une réforme électorale votée par le Parlement, qui vise à élargir le corps électoral autorisé à voter dans l'archipel.

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