"Nous allons aider le peuple libyen à se libérer de Kadhafi" a déclaré sur France 2 le ministre des Affaires étrangères
"Ce n'est pas inscrit dans la résolution du Conseil de sécurité qu'il doit s'en aller mais il est bien évident que le but de tout cela est de permettre au peuple libyen de choisir son régime" a dit le ministre. "Je n'ai pas le sentiment qu'aujourd'hui son choix se porterait sur le colonel Kadhafi", a-t-il ajouté sur le plateau du 20h de France 2.
"Quant aux Américains, ils participeront pleinement aussi à l'opération, on va le voir dans les heures ou les jours qui viennent", a encore dit M. Juppé. "C'est une opération de la communauté internationale", a aussi fait valoir le ministre, en rappelant que le Qatar s'était engagé à fournir des moyens militaires et en espérant que les Emirats Arabes Unis fassent de même.
Jusqu'à samedi soir, l'opération était quasi-exclusivement menée par la France.
"Il n'y aura pas de débarquement au sol, il n'y aura pas d'intervention terrestre", a aussi affirmé le chef de la diplomatie française.
Mouammar Kadhafi "pratique vis-à-vis de son peuple une violence aveugle", a dit Alain Juppé.
La communauté internationale attend de lui "qu'il applique à la lettre les résolutions du Conseil de sécurité", a-t-il poursuivi. "Malheureusement, si vous voulez mon sentiment personnel, il y a peu d'espoir", a enfin ajouté Alain Juppé.
Il semblait ainsi indiquer s'attendre à une opération longue sauf en cas de chute soudaine du dirigeant libyen.
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