Cet article date de plus de six ans.

Écoles rurales : des communes attaquent l'État

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Écoles rurales : des communes attaquent l'État
Écoles rurales : des communes attaquent l'État Écoles rurales : des communes attaquent l'État (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Les écoles de 7 villages de Seine-Maritime devaient fermer mais les maires ont obtenu devant la justice le maintien de ces établissements à classe unique. Un soulagement pour les parents.

Pour les maires de 7 petites communes normandes, il aura fallu une longue bataille judiciaire pour obtenir un professeur dans leur village. L'éducation nationale souhaitait la fermeture de leurs écoles à classe unique mais le président du tribunal administratif de Rouen (Seine-Maritime) l'a décidé autrement. Les 7 communes ont enfin obtenu devant la justice des garanties du rectorat. Un soulagement pour ses élus même si la colère demeure. "On ne nous respecte pas, on ne respecte pas les enfants, on ne respecte pas les parents", déplore François Dodelin, maire de Goupillières.

Une structure d'accueil pour les enfants de 2 à 4 ans

De l'amertume qui n'empêche pas ce village de 430 habitants, de préparer avec soin sa rentrée. De la grande section de maternelle jusqu'au CM2, 28 élèves vont suivre l'enseignement d'un professeur. Mais pour les plus jeunes, âgés de 2 à 4 ans, la mairie n'a pas obtenu un second poste du rectorat. Elle a donc dû faire avec ses propres moyens. "Nous avons donc créé une structure l'an dernier, qui est gérée par l'association Jamais sans mon école rurale. Une pièce permet d'accueillir cette structure d’accueil qui accueillera au minimum 12 enfants, de 2 à 4 ans, cette année", explique François Dodelin.

Pour cette structure, la mairie a consacré près de 10% de son budget annuel mais l'investissement s'avère nécessaire pour simplifier la vie des parents et pérenniser la présence des élèves. Pour rester une école indispensable, du moins, au regard de la justice.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.