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Nicolas Sarkozy prendra en compte le point de vue de son épouse Carla pour décider s'il se représentera en 2012

C'est ce qu'il a dit mercredi sur Canal+, son épouse ayant déclaré dimanche sur TF1 que sa préférence serait que son mari ne fasse qu'un seul mandat."Je suis comme tout le monde. Quand j'ai une décision à prendre, le point de vue de la personne qui partage votre vie, qui est le coeur de votre famille, forcément, ça pèse", a dit le chef de l'Etat.
Article rédigé par France2.fr
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C'est ce qu'il a dit mercredi sur Canal+, son épouse ayant déclaré dimanche sur TF1 que sa préférence serait que son mari ne fasse qu'un seul mandat.

"Je suis comme tout le monde. Quand j'ai une décision à prendre, le point de vue de la personne qui partage votre vie, qui est le coeur de votre famille, forcément, ça pèse", a dit le chef de l'Etat.

Afghans expulsés
Interrogé par Michel Denisot sur l'expulsion mardi de 9 Afghans vers Kaboul, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Franchement, ramener un Afghan en Afghanistan alors qu'il ne veut pas rester en France, en accord avec la Cour européenne des droits de l'Homme et en accord avec un gouvernement de gauche européen, où est le problème".

"Si un Afghan fait une demande pour rester en France, on peut regarder naturellement. Mais là, ils veulent passer en Angleterre. Donc on a pris la décision d'appliquer la loi et c'est ce qu'on attend du président de la République", a insisté le chef de l'Etat.

Climat
A la veille de son départ à Copenhague pour la clôture de la conférence sur le climat, Nicolas Sarkozy "n'envisage pas un échec parce que l'échec serait catastrophique, dans la mesure où il se passera beaucoup de temps avant que 110 chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent dans la même capitale sur le même sujet".

"Le pays qui prendrait le risque de casser cet accord international, ce pays serait isolé et prendrait une responsabilité historique qu'il ne pourrait pas supporter", a ajouté le chef de l'Etat, "je vais à Copenhague avec le souci qu'on ait un succès".

Nicolas Sarkozy a estimé que le président américain Barack Obama était "un bon partenaire" mais a concédé qu'il avait "du mal à convaincre l'opinion publique américaine et la classe politique américaine". "Du côté de Barack Obama, ça va, je pense qu'on va y arriver", a-t-il dit.

Evoquant les réticences de la Chine, il a ajouté qu'il avait "bon espoir" que les Chinois bougent "dans le bon sens".

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