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Nicolas Sarkoky a mis l'accent mardi à Avignon sur la nécessité d'un retour à l'équilibre pour les hôpitaux

Défendant la politique hospitalière du gouvernement, le chef de l'Etat a expliqué que le pays ne pouvait "pas rester avec deux tiers des hôpitaux en déficit"."Ce n'est pas sain", a-t-il dit, en rappelant que le budget consacré aux hôpitaux serait en augmentation de 2,9% en 2011, contre 3% en 2010.
Article rédigé par France2.fr
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Nicolas Sarkozy serre la main de membres du personnel à l'hôpital d'Avignon, le 21/12/10 (AFP/Jean-Paul Pélissier)

Défendant la politique hospitalière du gouvernement, le chef de l'Etat a expliqué que le pays ne pouvait "pas rester avec deux tiers des hôpitaux en déficit".

"Ce n'est pas sain", a-t-il dit, en rappelant que le budget consacré aux hôpitaux serait en augmentation de 2,9% en 2011, contre 3% en 2010.

Le président a promis néanmoins que le gouvernement continuerait "à investir dans l'hôpital", mais avec "une seule limite", celle "du respect des équilibres".

"Je ne laisserai pas la France devenir comme d'autres pays qui tendent la main (aux marchés, ndlr). Oui, c'est vrai, il faudrait mieux payer les personnels, il faudrait plus d'emplois dans les hôpitaux mais, en même temps, si on ne tient pas les équilibres locaux, on n'est plus un pays indépendant", a encore expliqué M. Sarkozy.

Le président de la République, qui était accompagné de son épouse Carla Bruni, ainsi que du ministre du Travail, Xavier Bertrand et de la secrétaire d'Etat à la Santé, Nora Berra, a inauguré les nouveaux locaux du Centre hospitalier Henri Dufaut, puis visité différents services de l'établissement, dont celui de cardiologie récemment ouvert et doté d'un nouveau quartier de soins intensifs.

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