Martinique : une nouvelle nuit "calme" sur l'île, mais les négociations contre la vie chère restent au point mort

L'île antillaise de près de 350 000 habitants est en proie depuis début septembre à une mobilisation sociale qui a dégénéré en violences urbaines contre le prix des produits alimentaires, 40% plus chers que dans l'Hexagone.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Des habitants de Martinique près d'un supermarché, le 14 octobre 2024. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

"La nuit du 14 au 15 octobre a été calme sur l'ensemble du territoire", a annoncé, mardi 15 octobre la préfecture de la Martinique. La veille, le couvre-feu de 21 heures à 5 heures a été prolongé jusqu'au 21 octobre. "Les opérations de levée des barrages et de nettoyage des voies se sont poursuivies", a ajouté la préfecture dans un communiqué.

L'île antillaise de près de 350 000 habitants est en proie depuis début septembre à une mobilisation sociale qui a dégénéré en violences urbaines contre le prix des produits alimentaires, 40% plus chers que dans l'Hexagone.

Pas de nouvelle table ronde

Des actions de protestation continuent d'être organisées, à l'image d'une opération escargot baptisée "Molokoï", une tortue locale, à l'initiative de la CGT-Martinique, qui a réuni un petit nombre de participants. "Nous appelons le gouvernement à entendre le cri des Martiniquais", a expliqué à l'AFP Marcel Rose-Adelaïde, militant CGT, assurant que "la population est chaud bouillante".

Prévue mardi, une nouvelle table ronde entre l'Etat et les acteurs locaux (militants, grande distribution, élus) pour faire baisser le coût de la vie n'aura en effet pas lieu, faute de "nouvelle proposition concrète et viable", selon le président du conseil exécutif de Martinique, Serge Letchimy.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.