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Martine Aubry a trouvé lundi Nicolas Sakozy "un peu à bout de souffle", colmatant "les brèches"

Mme Aubry, a estimé qu'on attendait un "sursaut", un "élan" de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. "Il a caché le départ de deux ministres qui avaient failli sur le plan moral derrière ce qui se passe actuellement dans les pays arabes", a-t-elle dit.A propos de la Libye, il faut "une interdiction de survol du ciel", a-t-elle dit..
Article rédigé par France2.fr
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Martine Aubry (févier 2011) (AFP/Fred dufour)

Mme Aubry, a estimé qu'on attendait un "sursaut", un "élan" de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. "Il a caché le départ de deux ministres qui avaient failli sur le plan moral derrière ce qui se passe actuellement dans les pays arabes", a-t-elle dit.

A propos de la Libye, il faut "une interdiction de survol du ciel", a-t-elle dit.

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Le président camoufle les difficultés et les échecs de son gouvernement mais ne règle pas les problèmes des Français", a assuré Mme Aubry sur TF1.

Mme Aubry "ne conteste pas la personne" d'Alain Juppé, mais s'est plu a rappeler que "M. Juppé était contre" la décision du chef de l'Etat de faire rentrer à nouveau la France dans l'Otan. "Il semble que maintenant, il ait un peu changé d'avis", a-t-elle glissé.

Sur la politique étrangère "on n'a rien appris de neuf hier soir". Elle a fait valoir que "la France ne peut être à la remorque, en retard sur la liberté et les droits de l'homme".

"On a tardé, on a hésité", a affirmé Mme Aubry. "Quand un peuple se lève pour plus de démocratie, de liberté, de justice comme l'a fait la Tunisie, la France aurait du s'en réjouir, être au premier rang", a fait valoir la patronne du PS.

Quant à la situation en Libye, "Il faut arrêter ce drame" et "la France devrait être la première à ces propositions". Or, "on a l'impression que sa voix ne compte pas" et "Je dirais même qu'elle n'a pas la volonté de la faire entendre", a-t-elle déploré.

La première secrétaire du PS a jugé nécessaire que l'Europe "accompagne" les pays qui se démocratisent, en laissant "se développer la liberté et la démocratie" dans ces pays, "meilleur moyen pour lutter contre les extrémismes et le terrorisme".

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