Mâcon. Les policiers oublient des armes après l'arrestation de la militante d'ETA
Ils ont emmené Izaskun Lesaka au commissariat dimanche, mais pas les cinq sacs de scellés qu'ils ont oubliés à côté des poubelles de l'hôtel où elle séjournait.
FAITS-DIVERS - Des sacs-poubelle pas comme les autres. Les policiers qui ont arrêté dimanche 28 octobre une responsable présumée d'ETA ont laissé derrière eux cinq sacs de scellés, contenant des armes et des faux papiers. "Les sacs ont été trouvés un quart d'heure après le départ de la police, rapporte la responsable de la résidence hôtelière Le Cours Moreau, Emilie Mathieu. Ils étaient à côté de nos poubelles".
Selon le Journal de Saône-et-Loire, "à l'intérieur des cinq sacs se cachaient les armes des activistes ainsi que leurs faux papiers d'identité. Des munitions ont également été trouvées ainsi que des habits leur appartenant". Après cette découverte, la responsable de l'hôtel a contacté la police, qui lui a demandé de rentrer les sacs dans l'établissement avant leur arrivée. La police ne souhaitait pas s'exprimer sur le sujet lundi matin.
Izaskun Lesaka Argüelles a été arrêtée dans la nuit de samedi à dimanche dans un hôtel de Mâcon par les policiers d'élite du Raid, en compagnie d'un autre membre présumé du groupe, Joseba Iturbide. Elle est considérée comme l'un des trois principaux responsables du groupe séparatiste basque. Les deux personnes appréhendées étaient en possession d'armes, saisies lors de la perquisition menée pendant plusieurs heures par des hommes du Raid et des enquêteurs de police au milieu des clients de l'hôtel.
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