Les transports publics, affectés mardi par la grève interprofessionnelle, devraient revenir à la normale mercredi
Mardi, le trafic des trains a été perturbé, ainsi que les transports urbains dans plus de vingt villes et agglomérations.
Au niveau national, cinq centrales syndicales avaient appelé à la grève pour la défense de l'emploi, des retraites, des conditions de travail et du pouvoir d'achat.
Le trafic de la SNCF a été conforme mardi aux prévisions diffusées la veille, soit 65% des TGV en circulation, de 35 à 75% des TER, 50% des Transiliens, de 50 à 60% des Corails. Le mouvement n'a pas affecté la circulation des TGV internationaux (Eurostar, Thalys, Lyria, Aleo).
La SNCF a mis à disposition des voyageurs deux sites internet ( www.sncf.com pour tous les trafics et www.abcdtrains.com pour les prévisions Transilien par gare), et des numéros verts (0805 90 36 35 pour les Grandes Lignes et TER et 0805 700 805 pour les Transiliens).
RATP: trafic quasi normal mardi matin, sauf sur le RER B avec 1 train sur 2
A la RATP, 3 métros sur 4 ont circulé à Paris, tandis que 90% des bus et tramways roulaient. Concernant le RER, "en zone RATP", 95% des RER A étaient assurés. Le trafic a été plus affecté sur le réseau du RER B où un train sur 2 seulement circulait, avec une interconnexion suspendue à la gare du Nord. La direction a fait état de 14% de grévistes.
La RATP a mis un numéro vert à la disposition des voyageurs: 0 800 15 11 11, ainsi que sur son site www.ratp.fr.
En région
Des préavis de 55 minutes à 24 heures avaient été déposés par une ou plusieurs organisations syndicales dans 45 réseaux sondés par l'UTP (Union des transports publics et ferroviaires). Une bonne vingtaine étaient affectés: ceux de Cannes, Clermont-Ferrand, Lille, Morlaix, Nice, Pau, Charleville-Mézières, Reims, Besançon, Blois, Bourges, Dijon, Lorient, Marseille, Nîmes, Rouen, Tarbes, Thionville, Toulon, Bordeaux, Nantes et Rennes.
Mot d'ordre: défense de l'emploi et du pouvoir d'achat
Au plan national, cinq centrales syndicales (CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa) ont appelé salariés et fonctionnaires à la grève pour réclamer "des réponses concrètes" sur l'emploi, le pouvoir d'achat, les retraites et les conditions de travail. Force ouvrière (FO) appelle séparément les salariés à défiler et à faire grève, mais autour d'un seul mot d'ordre : les retraites.
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