Les syndicats membres du LKP ont déposé un préavis de grève générale d'avertissement de 48h pour mardi et mercredi
Le collectif à l'origine de la grève de 44 jours qui avait paralysé la Guadeloupe en début d'année demande "la reprise des négociations sur les 146 points de (sa) plateforme de revendications".
Il demande aussi l'annulation de l'augmentation de 6 centimes du prix des carburants de septembre et "le respect et l'application de l'accord Bino".
Cet accord, signé par le LKP et des organisations patronales minoritaires, institue une augmentation salariale de 200 euros définitivement acquise dans trois ans. Elle est versée transitoirement par les employeurs (50 euros en 2009, 100 en 2010), les conseils régional et général (50 euros en 2009 seulement), et l'Etat avec le revenu supplémentaire temporaire d'activité (100 euros).
Le LKP avait multiplié ces dernières semaines les menaces d'un recours à la "mobilisation générale". Mais il joue la prudence en n'appelant qu'à une grève d'avertissement de 48 heures, avec des revendications très générales.
Le collectif réclame la mise en place du plan d'urgence pour l'emploi l'insertion et la formation professionnelle des jeunes, la titularisation de tous les précaires du secteur public et un contrat de travail à durée indéterminée à temps complet pour ceux du secteur privé, la vérité sur la mort de Jacques Bino, le syndicaliste tué lors d'une nuit d'émeutes à Pointe-à-Pitre durant la crise sociale. Le LKP souhaite aussi la revalorisation des minima sociaux et de l'allocation aux personnes handicapées.
Une rumeur de grève des pompistes s'était traduite lundi par la prise d'assaut des stations-service de Guadeloupe.
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