Les salariés de Sullair Europe retiennent depuis mercredi soir le nouveau dirigeant de leur usine, à Montbrison
Ils réclament des négociations sur la fermeture du site qui emploie 112 personnes et déplorent l'absence de propositions sociales précises, notamment sur les futures indemnités de licenciement.
C'est la troisième séquestration de dirigeants dans la Loire depuis le début de l'année.
"Nous retenons Yves de Waroquier qui nous a été présenté (mercredi) matin par le président de Sullair Corporation, Henry Brooks, comme le nouveau cogérant" de l'usine jusqu'à sa fermeture, a expliqué une salariée de cette filiale du groupe américain de compresseurs et d'outils pneumatiques.
Selon la même source, les salariés ont "laissé repartir M. Brooks et sa directrice des ressources humaines, qui étaient venus à une réunion du comité d'entreprise accompagnés d'une dizaine de gardes du corps", mais gardent M. de Waroquier jusqu'à ce que la direction "accepte réellement de négocier".
"Les salariés ne comprennent pas ce qui leur arrive", car le site de Montbrison "gagne de l'argent" et son carnet de commandes est "plein" a indiqué de son côté le secrétaire du comité central d'entreprise, Didier Bouchet.
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