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Les professionnels du tourisme à Paris se rongent les ongles: la neige n'arrange pas leurs affaires

Excursions annulées, clients faisant défection faute de pouvoir rallier la capitale, parcs de loisirs rendus inaccessibles par la neige: si l'Office du tourisme ne dispose encore d'aucune estimation, les professionnels sont pessimistes.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le Champ de Mars sous la neige, le 20 décembre 2010. (AFP - Joel Saget)

Excursions annulées, clients faisant défection faute de pouvoir rallier la capitale, parcs de loisirs rendus inaccessibles par la neige: si l'Office du tourisme ne dispose encore d'aucune estimation, les professionnels sont pessimistes.

L'agence parisienne d'excursions Cityrama se dit très "touchée". A cause de la neige, ses excursions vers les sites touristiques de province (Châteaux de la Loire, Mont-Saint-Michel, Plages du débarquement, Champagne) ont dû être annulées.

A Paris, l'incontournable Tour Eiffel a même été fermée dimanche. Les bus à impériale n'ont pas pu rouler, faute d'avoir pu quitter leurs dépôts en Seine-Saint-Denis et les bateaux-mouche ont dû rester à quai car la Seine avait trop monté, explique Frédéric Porte, le directeur des opérations.

De surcroît, le chaos dans les transports a poussé certains clients à annuler leurs réservations, faute de pouvoir rejoindre la capitale par les airs ou par train. Pour le Nouvel An, "ce n'est pas l'euphorie": la pagaille liée à la neige, venant après les mouvements sociaux d'octobre, ont nui à l'image de la capitale, avance-t-il.

Son concurrent Paris Trip a dû lui aussi se résoudre à annuler "beaucoup" d'excursions et subir la défection de clients américains, australiens ou russes. Par sécurité, l'agence a annulé deux excursions prévues jeudi en Normandie.

Pour les parcs de loisirs, tout dépend de leur accessibilité. Le parc Astérix, dans l'Oise, à 30 km au nord de Paris, a dû fermer dimanche et lundi. A l'est de Paris, Eurodisney, qui est accessible en RER, est resté ouvert, mais un Eurostar n'a pas pu repartir dimanche soir de Marne-la-Vallée, obligeant la société à loger quelque 700 personnes.

Chez les hôteliers en revanche, les annulations ont été compensées par des nuitées supplémentaires de touristes bloqués à Paris, explique Geneviève Balher, du syndicat hôtelier Synhorcart, elle-même propriétaire d'un quatre étoiles à Montparnasse.

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