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Les Français soutiennent la politique du gouvernement contre les Roms, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro

69% approuvent le démantèlement des camps illégaux de Roms, contre 35%, et 65% se déclarent favorables à leur expulsion vers la Roumanie, contre 37%.Ce sont les sympathisants du Front national qui plébiscitent le plus fortement (97%) la politique d'expulsion des Roms du gouvernement. 92% des adhérents UMP adhérent également.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Hubert Falco, Brice Hortefeux, François Fillon et Jean-Louis Borloo, à la sortie du conseil des Ministres, le 3/8/2010. (AFP - Martin Bureau)
69% approuvent le démantèlement des camps illégaux de Roms, contre 35%, et 65% se déclarent favorables à leur expulsion vers la Roumanie, contre 37%.

Ce sont les sympathisants du Front national qui plébiscitent le plus fortement (97%) la politique d'expulsion des Roms du gouvernement. 92% des adhérents UMP adhérent également.

74% des électeurs du centriste François Bayrou soutiennent eux aussi l'action du gouvernement contre les Roms.

Sur la sécurité, Nicolas Sarkozy perd du terrain contre Marine Le Pen
Si la politique d'expulsion des Roms est approuvée par les Français, ils sont plus dubitatifs quand on leur demande à qui ils font confiance pour lutter contre l'insécurité.

A la question "en matière de lutte contre l'insécurité, parmi ces personnalités quelles sont toutes celles auxquelles vous faites confiance", 28% choisissent le chef de l'Etat.

La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, suit pas très loin avec 21% et le socialiste Dominique Strauss-Kahn à 19%, actuel président du FMI.

La quatrième place (17%) est tenue par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et la cinquième par la numéro un socialiste Martine Aubry (12%) qui devance d'un point l'écologiste et ex-juge Eva Joly (11%).

Face à la liste de personnalités, (plusieurs réponses possibles) 27% des personnes interrogées répondent "aucune" et 1% ne se prononcent pas.

Etude réalisée auprès d'un échantillon de 1.034 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas), interrogées par internet du 24 au 26 août. L'institut précise que la marge d'erreur est de "2 à 3 points au plus".

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