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Les 380 salariés du site SKF de Fontenay-le-Comte ont célébré dans les larmes vendredi la fermeture de leur usine

Arrivés tête baissée à l'usine vendredi matin, ils ont allumé un grand feu de palettes dans un trou creusé dans la cour en terre de l'établissement où ils ont jeté leurs bleus de travail et une machine de fabrication de roulements à bille.Dessus, ils ont apposé une plaque mortuaire: "SKF Fontenay-le-Comte, 1970-2009".
Article rédigé par France2.fr
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Le site SKF (Saint-Cyr-Sur-Loire) en juillet 2009 (AFP/)

Arrivés tête baissée à l'usine vendredi matin, ils ont allumé un grand feu de palettes dans un trou creusé dans la cour en terre de l'établissement où ils ont jeté leurs bleus de travail et une machine de fabrication de roulements à bille.

Dessus, ils ont apposé une plaque mortuaire: "SKF Fontenay-le-Comte, 1970-2009".

La fermeture définitive de l'usine vendéenne, qui emploie 380 salariés, fait partie d'un plan de 900 suppressions d'emplois dans le monde par le groupe suédois SKF, leader mondial des roulements à bille. Les salariés vendéens avaient accepté, pour sauver leur usine, de revenir aux 40 heures hebdomadaires, d'augmenter leur cadence de production, "et le résultat il est là, eux (la direction du groupe, ndlr) ils s'en vont avec les poches pleines" et "ils nous laissent, nous, dans la misère", a dénoncé Olinda, 57 ans, dont 30 ans au sein de SKF.

Les salariés, dont beaucoup étaient en larmes vendredi, ont aussi exprimé leur colère d'apprendre que certains d'entre-eux allaient partir former les salariés d'une autre usine du groupe en Bulgarie où doivent être transférées les machines de fabrication des roulements à bille.

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