Le trafic sur l'ensemble du réseau est "très proche de la normale" ce matin, et devait revenir à la normale avant midi.
Après l'agression d'un contrôleur de 54 ans jeudi à bord d'un Lyon-Strasbourg de Bernard Mortelier, suivie de l'exercice du droit de retrait des cheminots jusqu'à vendredi, le service est redevenu normal dès vendredi soir pour les TGV, les trains internationaux et tous les trains circulant en Ile-de-France.
Quelques retards liés à la remise en route affecteront encore samedi matin le trafic des TER en Lorraine, Languedoc-Roussillon, Bourgogne, Franche-Comté et Picardie, selon le service de presse. Ces difficultés toucheront aussi les lignes Paris-Orléans-Tours, Paris-Bourges-Montluçon, Paris-Mulhouse, Metz-Lyon, Hirson-Metz et Metz-Dijon, selon la SNCF.
Le cheminot dans un état stable
Le cheminot attaqué était vendredi dans un "état stabilisé", dans un hôpital de Besançon. Les médecins espèrent qu'il pourra reprendre connaissance rapidement, selon le parquet de Besançon, devant lequel doit être présenté samedi l'agresseur présumé en vue d'une mise en examen. L'état de ce dernier, selon le psychiatre qui l'a examiné, est compatible avec une éventuelle incarcération. L'expert a conclu que le suspect présentait des "troubles certains, des défauts de contrôle de ses pulsions et de ses actes", a indiqué le procureur Alain Saffar. Cet homme de 27 ans domicilié à Mulhouse (Haut-Rhin) est "un garçon qui a des précédents judiciaires, qui a été condamné et incarcéré à quelques reprises, et qui a fait aussi des séjours brefs, cinq à six semble-t-il, en hôpital psychiatrique", selon le procureur Saffar.
La sûreté des agents en question
Lundi, une réunion est prévue avec la direction de la SNCF et les syndicats sur la sûreté, dont les travaux de discussion "auront pour objectif de mettre en oeuvre un plan d'amélioration réelle de la sûreté dans les trains et les gares", a résumé l'Unsa-cheminots. Le syndicat réclame plus de contrôleurs dans les trains et un filtrage des passagers "plus efficient".
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