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Le trafic aérien a repris mardi à l'aéroport de Tahiti Faa'a, en Polynésie française, après la signature d'un accord

Le haut commissaire de la République, Adolphe Colrat, a fait état lundi soir d'un accord avec le principal syndicat gréviste, la CSIP. La grève générale a été levée.Les avions étaient immobilisés depuis jeudi soir en Polynésie, en raison de la grève générale, les pompiers de l'aéroport ne répondant pas aux ordres de réquisitions.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le haut commissaire de la République, Adolphe Colrat, a fait état lundi soir d'un accord avec le principal syndicat gréviste, la CSIP. La grève générale a été levée.

Les avions étaient immobilisés depuis jeudi soir en Polynésie, en raison de la grève générale, les pompiers de l'aéroport ne répondant pas aux ordres de réquisitions.

Adolphe Colrat a expliqué qu'il allait lancer une réflexion pour que de tels blocages ne se reproduisent pas, en mettant en place un "service minimum permanent". 4.500 cents passagers étaient bloqués à Tahiti et dans les aéroports desservant Tahiti depuis jeudi dernier.

Le mouvement de grève illimitée, lancé par un "Collectif pour la Paix" réclamant la fin des licenciements ou la création d'une caisse de chômage, était constitué de 11 syndicats. Les grévistes avaient ciblé des points stratégiques du territoire.

Le mouvement est né de la dégradation forte de la situation économique et sociale dans ce territoire français du Pacifique sud. Les statisticiens estiment qu'entre 2008 et 2009, la crise économique a supprimé 9000 emplois, un mouvement qui s'est encore accéléré en 2010.

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