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Le surveillant de prison pris en otage mardi par un détenu à la centrale de Clairvaux a été libéré

Le détenu, qui selon la gendarmerie a été interpellé, menaçait d'égorger le gardien et demandait à parler au procureur de la République. Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a été dépêché sur place.Classé comme "détenu particulièrement surveillé", le détenu, âgé de 25 ans, était placé à l'isolement.
Article rédigé par France2.fr
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Le détenu, auteur de la prise d'otage, a été interpellé. (F2)

Le détenu, qui selon la gendarmerie a été interpellé, menaçait d'égorger le gardien et demandait à parler au procureur de la République. Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a été dépêché sur place.

Classé comme "détenu particulièrement surveillé", le détenu, âgé de 25 ans, était placé à l'isolement.

La CGT pénitentiaire déclare qu'elle "ne cesse de déplorer, depuis déjà trop longtemps, le manque de moyens octroyés aux personnels" ajoutant que "les personnels, de toutes catégories, doivent être en nombre suffisant".

Dans le passé la centrale de Clairvaux avait déjà été le théâtre d'une prise d'otages sanglante. Claude Buffet et Roger Bontems y avaient séquestré un surveillant et une infirmière qui furent retrouvés égorgés. Ils ont été guillotinés en novembre 1972.

Une mutinerie de quelque 80 détenus avait également éclaté pendant une nuit le 16 avril 2003, avec un gardien pris en otage à l'aide d'un cutter et l'incendie des ateliers.

Une autre prise d'otage a eu lieu mardi matin au centre pénitentiaire de Eysses, dans le Lot-et-Garonne, a annoncé l'Union fédérale autonome pénitentiaire (Ufap/Unsa), premier syndicat de surveillants de prison.

Un détenu armé d'un poinçon qui avait pris en otage un directeur technique dans les ateliers s'est rendu sans violences après une demi-heure de discussion.

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