Le prêtre soupçonné d'agressions sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans, en 1992 et 1993, a reconnu les faits

Le prêtre a reconnu les faits et accueilli sa mise en examen comme "une délivrance", a déclaré vendredi son avocat.

Placé lundi en garde à vue par le SRPJ de Rouen suite à une plainte, le père Jacques Gaimard, directeur de l'antenne de Haute-Normandie de Radio Chrétienne de France (RCF),a été mis en examen mercredi et placé sous contrôle judiciaire

Un autre prêtre, suspecté, a été placé sous le statut de "témoin assisté".

Ce second ecclésiastique, le père Philippe Richir, curé de la paroisse Saint-Martin de Canteleu, près de Rouen, a été placé sous le statut de témoin assisté pour des faits qualifiés de "détention d'images à caractère pédo-pornographique". Ces derniers faits sont apparus, de manière incidente, lors de l'enquête menée sur le Père Gaimard.

L'archevêque de Rouen, Mgr Jean-Charles Descubes a lui-même révélé la mise en cause des deux prêtres. "Ma pensée va d'abord à la victime qui a dû construire sa personnalité et sa vie avec une souffrance occultée pendant de longues années", a-t-il commenté.

Il a précisé que ces deux prêtres avaient été suspendus de leurs fonctions pastorales dans l'attente des jugements des tribunaux français et la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi.