Balade de campagne pour le président candidat Sarkozy Salon de l'Agriculture
1 900 éleveurs sont annoncés sur place, pour un total de 4 700 animaux. Nicolas Sarkozy devrait parcourir le Salon jusqu'à midi.
C'est un rendez-vous inmanquable à deux mois de l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy a inauguré samedi 25 février la 49e édition d'un Salon de l'Agriculture, accompagné dans sa visite par le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire et le leader de Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT), Frédéric Nihous, fraîchement rallié au candidat UMP.
Le candidat-président s'est présenté porte de Versailles avec une heure d'avance, dès 7h30, pour une première rencontre avec les éleveurs, alors occupés à la traite. "Il y a beaucoup de monde, on est bousculé, on ne peut pas parler du fond des dossiers", a-t-il observé au micro de BFM-TV. Après un petit-déjeuner en compagnie des éleveurs, il s'est lancé dans la visite du salon. Il écumera les stands de "plus grande ferme du monde", jusqu'à "au moins" midi, prévoit son emploi du temps. 1 900 éleveurs sont annoncés sur place. Ils présentent un total de 4 700 animaux.
L'agriculture : "une activité économique aussi essentielle que l'automobile"
Avec les agriculteurs, le candidat-président a rappelé ses priorités pour un éventuel second mandat, déjà énoncées la veille dans la presse spécialisée. Concernant la simplification des contraintes environnementales, le chef de l'Etat s'est de nouveau posé en défenseur des agriculteurs. Il a dénoncé notamment les"suspicions" à leur endroit. "Ils ne sont pas les ennemis de l'environnement, de la nature", a-t-il répété.
Il a par ailleurs évoqué la réorganisation des "filières" et la réforme de la politique agricole commune (Pac), optimiste sur les négociations avec Bruxelles. "L'économie française a besoin d'une agriculture forte", a martelé Nicolas Sarkozy. "C'est pas du folklore l'agriculture, c'est une activité économique aussi essentielle pour notre économie que l'automobile."
"Je crois qu'il faut continuer dans le sens de la compétitivité, du respect des producteurs, a-t-il résumé. Ils sont prêts à respecter eux aussi des normes mais ils demandent simplement que les contrôles ne soient pas aussi tâtillons, qu'on leur fasse confiance et qu'on les associe à la défense de l'environnement".
Il a par ailleurs raillé son rival socialiste, François Hollande, lequel passera dix heures au Salon de l'Agriculture mardi. "Moi j'y vais pour rencontrer des gens", a-t-il lâché. "Si ce n'est que pour faire dix heures..." a-t-il attaqué, "il doit avoir bien des choses à se faire pardonner". Interrogé samedi par Europe 1, Bruno Le Maire a par ailleurs recommandé à François Hollande "de travailler un peu mieux son dossier agricole européen".
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