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Le Premier ministre a affirmé mardi que l'exécutif ne changerait pas de cap après les élections régionales

"Changer de cap à chaque instant, ce serait l'assurance d'être inefficace et de ne pas être à la hauteur de nos engagements", a déclaré François Fillon, qui était l'invité du journal de 20 heures de France 2.L'entreprise engagée se poursuivra jusqu'à la fin du quinquennat, mais, a-t-il souligné, "il faut écouter ce que disent les Français".
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François Fillon sur le plateau du 20 heures de France 2 (F2)

"Changer de cap à chaque instant, ce serait l'assurance d'être inefficace et de ne pas être à la hauteur de nos engagements", a déclaré François Fillon, qui était l'invité du journal de 20 heures de France 2.

L'entreprise engagée se poursuivra jusqu'à la fin du quinquennat, mais, a-t-il souligné, "il faut écouter ce que disent les Français".

Interrogé sur d'éventuelles crispations entre Nicolas Sarkozy et lui, il a réaffirmé sa loyauté au président de la République et la stabilité du "tandem" exécutif.

Quant à savoir s'il pourrait être un "recours" pour son camp, François Fillon a estimé que c'était "de la science-fiction". "Il y a un président de la République qui a été élu pour cinq ans, j'ai largement participé à l'élaboration de son projet, je le mets en oeuvre", a-t-il ajouté.

Une éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012, si Nicolas Sarkozy ne se représentait pas, est "une question qui ne se pose pas", a-t-il affirmé.

"L'oeuvre de modernisation que l'on a entreprise est une oeuvre de longue haleine et, naturellement, je souhaite que le président de la République puisse la poursuivre le plus longtemps possible", a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a souligné une tendance à la démobilisation de ceux qui soutiennent la majorité lors des "élections intermédiaires" et appelé l'électorat de la majorité à rester mobilisé pour les régionales.

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