Le numérique a le vent en poupe
Alain Juppé a déclaré jeudi que le numérique avait toutes ses chances de figurer parmi les investissements choisisAlain Juppé a déclaré jeudi que le numérique avait toutes ses chances de figurer parmi les investissements choisis
Lors d'un séminaire interministériel organisé dans le cadre du futur emprunt, le co-président de la commission de réflexion a donné des gages d'optimisme aux acteurs du secteur numérique.
Il "peut contribuer de manière déterminante à construire un modèle de développement plus sobre et plus économe de nos ressources naturelles" a déclaré M. Juppé.
"C'est la raison pour laquelle je pense que vous avez toutes les raisons d'espérer" a-t-il ajouté, un enthousiasme quelque peu modéré par Michel Rocard pour lequel il sera nécessaire de faire un travail "de sélection redoutable".
M. Juppé n'a d'ailleurs pas caché que la commission était confrontée à un "inventaire à la Prévert" et qu'elle devrait "cibler quelques projets prioritaires".
Refusant d'avancer un chiffre concernant la taille de l'emprunt. Il a toutefois donné un indice en remarquant que si l'on prélevait 40 milliards d'euros pour financer la couverture du pays en fibre optique "il ne rester(ait) plus grand chose".
Le séminaire interministériel sur le numérique qui réunissait membres du gouvernement, élus locaux, chefs d'entreprises et économistes, a plaidé pour un investissement public dans ce secteur. "Le numérique est un démultiplicateur de productivité et de croissance", a déclaré Bruno Retailleau, rapporteur au Sénat de la proposition de loi sur la fracture numérique.
"20 milliards d'investissements dans les TIC (technologies de l'information et de la communication) générent la création de 800.000 emplois" et "la hausse de dix points du taux de couverture haut débit d'un pays augmente la croissance de 1,3 point", a affirmé le directeur général de Capgemini Paul Hermelin.
Le ministre de l'Aménagement du territoire Michel Mercier a plaidé lui pour le développement du très haut débit sur l'ensemble du territoire, pour "éviter une France à deux vitesses".
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