Cet article date de plus de quatorze ans.

Le Modem a tiré un bilan de son échec aux régionales, lors de son conseil national réuni samedi

140 conseillers nationaux (sur 320), qui ont participé aux débats à huis clos à Paris, ont voté à l'unanimité pour "le choix stratégique de l'indépendance", a affirmé le patron du parti centriste, François Bayrou, à l'issue de la réunion.Une dizaine de militants ont manifesté dans la rue leur mécontentement.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
François Bayrou et le nouveau vice-président du Modem, Jean Lassalle, lors du conseil national du Modem le 27-3-2010 (AFP - BERTRAND LANGLOIS)

140 conseillers nationaux (sur 320), qui ont participé aux débats à huis clos à Paris, ont voté à l'unanimité pour "le choix stratégique de l'indépendance", a affirmé le patron du parti centriste, François Bayrou, à l'issue de la réunion.

Une dizaine de militants ont manifesté dans la rue leur mécontentement.

Un cadre du Modem a contesté que les conseillers aient boudé les débats. La participation de 140 d'entre eux sur 320, "c'est une bonne moyenne", a-t-il commenté.

"Nous sommes, depuis le début, convaincus qu'il n'y aura pas de réponse juste à la crise de la France portée par la logique du bloc contre bloc", a-t-il dit. "On ne va rien céder, pas un centimètre, pas un pouce, à notre vision de la société", a-t-il assuré. Il a annoncé des changements dans l'organigramme du parti avec les nominations de Jean Lassalle, seul chef de file du Modem à avoir passé la barre des 10 % aux régionales, et de l'eurodéputé Robert Rochefort, comme vice-présidents du parti. Marc Fesneau, 38 ans, tête de liste aux régionales en région Centre, a par ailleurs été nommé secrétaire général du Modem , un poste nouvellement créé.

Après le score de 18,5 % à la présidentielle de 2007 , le parti de François Bayrou est retombé à 8,45 % aux européennes et 4,2 % aux régionales. La formation centriste rêvait d'être le pivot d'une refondation politique au centre qui aurait brisé l'opposition traditionnelle droite-gauche. Elle se retrouve marginalisée, avec une ardoise de 1,5 à 2 millions d'euros de frais de campagne à payer. Elle n'a en effet pas franchi la barre des 5 % nécessaires pour bénéficier d'un remboursement public desdits frais.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.