Cet article date de plus de quatorze ans.

Le ministre veut élargir la liste des zones à risques pour prendre en compte la nouvelle menace terroriste

"Il faut élargir la liste des zones à risques [en matière de terrorisme, NDLR] de sept à trente pays", a déclaré le ministre de l'Intérieur au Figaro de mercredi en précisant qu'"il ne s'agit pas de stigmatiser les pays concernés".Sur Europe l, il a par ailleurs annoncé un groupe de travail sur les scanners corporels.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Brice Hortefeux (France 3)

"Il faut élargir la liste des zones à risques [en matière de terrorisme, NDLR] de sept à trente pays", a déclaré le ministre de l'Intérieur au Figaro de mercredi en précisant qu'"il ne s'agit pas de stigmatiser les pays concernés".

Sur Europe l, il a par ailleurs annoncé un groupe de travail sur les scanners corporels.

Les "zones à risques"
"Il ne s'agit pas de stigmatiser les pays concernés mais il faut bien prendre en compte les points de passage des fillières de l'islamisme radical", a précisé Brice Hortefeux.

Jusqu'à présent, les pays "à risques" concernés sont le Yémen, la Syrie, le Pakistan, l'Iran, l'Afghanistan, l'Algérie et le Mali. Le ministre envisagerait d'inclure d'autres pays en se basant sur une liste de l'Unité de coordination et de lutte antiterroriste (UCLAT).

Scanners corporels: un groupe de travail
Brice Hortefeux a précisé que ce groupe de travail allait faire "des propositions dans un délai rapproché de moins d'un mois.

"Il y a d'un côté les scanners corporels qui permettent de voir effectivement beaucoup de choses", a-t-il dit. "Il y a aussi des appareils qui détectent les traces de poudres d'explosifs et les chiens (de recherche d'explosifs) qui sont très efficaces", selon le ministre, des aspects que ce groupe de travail examinera également.

M. Hortefeux a rappelé les mesures annoncées le 30 décembre 2009 après l'attentat avorté du 25 décembre aux Etats-Unis. Il faut "avancer vers la possibilité d'obtenir des renseignements dès la réservation [d'un vol sur une compagnie aérienne, NDLR]" et, pour cela, selon lui, "il faut qu'il y ait une initiative européenne".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.