Le ministre de l'Immigration a présenté mardi un dispositif de lutte contre les filières d'immigration clandestine
Ce système qui prévoit notamment la surveillance et l'interception en Méditerranée, fait suite à l'annonce, la semaine dernière, en Conseil des ministres, d'un projet de loi facilitant l'éloignement des sans-papiers.
Eric Besson a fait de la lutte contre les filières clandestines l'un des thèmes centraux de sa politique.
Le ministre a annoncé ces nouvelles mesures à la suite d'une réunion avec les services de l'Etat qui réunissait notamment le Coordonnateur national du Renseignement, Bernard Bajolet, du Directeur général de la sécurité extérieure, Erard Corbin de Mangoux, du directeur général de la police nationale, Frédéric Pechenard, du directeur central de la police aux frontières, Frédéric Perrin et du Chef d'état-major de la marine nationale, François Forissier.
Partisan d'un renforcement de l'agence européenne de contrôle aux frontières, Frontex, le ministre leur a demandé "de mettre en oeuvre de nouvelles actions pour lutter contre les filières internationales d'immigration clandestine et de coopérer avec les principaux pays d'origine et de transit", selon le communiqué du ministère.
Coordination entre les pays
Le dispositif prévoit surveillance et interception en Méditerranée, coopération technique et opérationnelle sur les principales routes migratoires (Afrique, Moyen-Orient, Asie centrale, Extrême-Orient, Caucase, Europe de l'Est), renforcement du réseau des officiers de liaison immigration et mobilisation du réseau diplomatique et consulaire.
A l'occasion de la réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Italie) le 28 mai à Varese (Italie), M. Besson proposera aux ministres de ces pays de s'associer dans le cadre d'un plan conjoint de lutte contre ces filières, a encore indiqué le communiqué.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.