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Le ministère de l'Ecologie a publié jeudi le nouvel avant-projet du schéma national des infrastructures de transports

Celui-ci définit la politique de l'Etat pour les 20 à 30 ans à venir, et prévoit 166 milliards d'euros d'investissement.Le ferroviaire se taille la part du lion du programme, avec 62,2% des investissements préconisés, suivi des transports collectifs urbains (18,1%), du fluvial (9,7%), de la route (7,8%), des ports (1,8%) et de l'aérien (0,6%).
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet devant l'Elysée le 26 janvier 2011 (AFP/LIONEL BONAVENTURE)

Celui-ci définit la politique de l'Etat pour les 20 à 30 ans à venir, et prévoit 166 milliards d'euros d'investissement.

Le ferroviaire se taille la part du lion du programme, avec 62,2% des investissements préconisés, suivi des transports collectifs urbains (18,1%), du fluvial (9,7%), de la route (7,8%), des ports (1,8%) et de l'aérien (0,6%).

La nouvelle version du ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet vient après celle de l'ancien secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau. Elle voulait une mouture plus affinée du texte, l'objectif , pour elle, étant de faire adopter le texte "avant l'été".

La première version prévoyait 170 milliards d'investissements mais les projets de transports publics du Grand Paris ont été retirés de l'addition, tandis que d'autres projets ont été rajoutés en province, a expliqué une porte-parole à l'AFP. Du coup, la part relative des transports en commun a diminué.

Comme la version précédente, l'avant projet se veut multimodal et reprend notamment les schémas TGV du Grenelle, le plan fret, les "autoroutes de la mer" et le projet du Grand Paris arrêté mercredi.

"On maille"
Parmi les projets ferroviaires, le nouveau document prolonge le "TGV Paca" (Marseille-Toulon-Nice) jusqu'à la frontière italienne, pose clairement comme objectif des parcours Paris-Brest et Paris-Quimper en trois heures et ajoute une amélioration des liaisons entre la Lorraine et la vallée du Rhône. "On maille", a commenté la porte-parole du ministère.

Concernant les routes, le texte reprend la doctrine officielle: "Il n'y a plus nécessité en France d'augmenter significativement la capacité du réseau routier." Il retient tout de même 18 projets routiers supplémentaires, qui totalisent 732 km et devraient coûter 8,4 milliards d'euros. Ceux-ci s'ajoutent aux tronçons déjà déclarés d'utilité publique, soit 287 km de plus à construire.

En revanche, plusieurs axes du dernier programme autoroutier en date, celui de 2003, ont été définitivement enterrés, comme l'A24 (Amiens-Lille), l'A32 (le doublement de Toul-Nancy-Metz-Luxembourg, remplacé par des déviations plus modestes), l'A51 (Grenoble-Gap) ou encore les grands contournements de Bordeaux, Nice et Toulouse. Par rapport à la version de juillet du Snit, le contournement de Tours est aussi passé à la trappe.

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