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Le mineur, un garçon de 15 ans, est poursuivi pour "violences ayant entraîné la mort" dans la noyade d'un adolescent

Ce dernier, prénommé William, s'est noyé noyé lundi soir dans le canal de l'Escaut à Valenciennes pour une futile histoire de jeux vidéos. Il ne savait pas nager.Le jeune mis en examen, connu pour de multiples faits de vols et de violence, risque 15 ans de prison et a été placé en centre éducatif.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Plongeurs à la recherche du corps de William, 14 ans, dans le canal de l'Escaut à Valenciennes le 5 juillet 2011 (AFP - Paul Plantin)

Ce dernier, prénommé William, s'est noyé noyé lundi soir dans le canal de l'Escaut à Valenciennes pour une futile histoire de jeux vidéos. Il ne savait pas nager.

Le jeune mis en examen, connu pour de multiples faits de vols et de violence, risque 15 ans de prison et a été placé en centre éducatif.

Deux autres mineurs, un garçon de 15 ans et une fille de 13 ans, ont été remis en liberté mardi soir sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. Un quatrième, âgé de 10 ans, a été entendu avant d'être remis à ses parents.

William, dépeint par son entourage et les enquêteurs comme un adolescent fragile en quête de relations amicales, est mort le jour de son 14ème anniversaire en se jetant dans trois mètres d'eau alors qu'il ne savait pas nager.

Il s'était rendu dans la soirée sur les berges du canal de l'Escaut pour récupérer des jeux vidéos qu'il avait prêtés à des "connaissances". Le principal suspect s'est engagé à les lui rendre à condition qu'il saute dans le canal. Il lui aurait promis de se porter à son secours s'il ne parvenait pas à remonter. Mais craignant lui-même de se noyer, il n'a pas sauté dans l'eau.

Les quatre jeunes témoins du drame ont rapidement alerté les secours, en vain. Le corps sans vie de William a été retrouvé après minuit par des plongeurs.

Malgré son jeune âge, le suspect présente un profil délinquant déjà très marqué, avec de multiples faits de vols et de violences, y compris sur personnes vulnérables. "C'est le problème de la victime. Si on avait eu une victime avec plus de discernement, les violences psychologiques n'auraient peut-être pas eu de prise sur elle", relève la procureure de la République, Marie-Madeleine Alliot.

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