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Le médiateur de la République et ex-ministre UMP a été élu président du Conseil économique, social et environnemental

Jean-Paul Delevoye, 63 ans, a obtenu mardi 170 voix, sur 227 votants. Il y a eu 57 bulletins blancs. Le CESE compte 233 membres. Le président élu était le seul candidat à ce poste.C'est la première fois qu'une personnalité issue du monde politique -en l'occurrence l'UMP- accède à la tête du Conseil.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Jean-Paul Delevoye (archives) (AFP)

Jean-Paul Delevoye, 63 ans, a obtenu mardi 170 voix, sur 227 votants. Il y a eu 57 bulletins blancs. Le CESE compte 233 membres. Le président élu était le seul candidat à ce poste.

C'est la première fois qu'une personnalité issue du monde politique -en l'occurrence l'UMP- accède à la tête du Conseil.

Jean-Paul Delevoye faisait partie des 40 personnalités qualifiées désignées par le Conseil des ministres.

Présider le CESE n'est "pas un titre de plus, mais une responsabilité de plus", a déclaré l'élu mardi après le vote. "Il nous faudra être exemplaires, exigeants, ambitieux", et "saisir à bras-le-corps" la réforme du Conseil qui vient d'entrer en vigueur en élargissant les compétences et la composition de cette assemblée consultative, a-t-il commenté.

Jean-Paul Delevoye s'est aussi fixé pour objectif de voir "comment rapprocher le citoyen de notre institution".

Le président élu du CESE a été ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat (2002-2004). En 1999, il avait été candidat malheureux à la présidence du RPR face à Michèle Alliot-Marie. Jean-Paul Delevoye est un fidèle de l'ancien président Jacques Chirac. Il est maire de Bapaume (Pas-de-Calais).

Quelques heures plus tôt, le président de la Mutualité française Jean-Pierre Davant avait annoncé le retrait de sa candidature à la présidence, dénonçant "la politisation extrême du Conseil économique social et environnemental", en raison de la désignation de personnalités de la majorité ou apparentés à elle, comme l'est le conseiller social du chef de l'Etat, Raymond Soubie. Jean-Pierre Davant n'était pas parvenu à rassembler sur son nom l'ensemble des syndicats.

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