Le gouvernement marocain a ordonné l'ouverture d'une enquête après les propos de l'ancien ministre français Luc Ferry
Cette annonce intervient après la plainte contre X pour "exploitation sexuelle de mineurs" et "non-dénonciation" déposée mercredi à Paris, par l'ONG marocaine "Touche pas à mon enfant".
Tout a démarré le 30 mai sur Canal Plus, quand Luc Ferry a fait état sans le nommer d'un ancien ministre qui aurait eu des relations pédophiles au Maroc.
"Il faut que la vérité éclate dans cette affaire. M. Ferry en a trop dit ou pas assez. Pour l'instant, il en a plutôt pas dit assez", a déclaré Me Jean Chevais, en invitant l'ancien ministre de l'Education nationale (2002-2004) à faire preuve de "courage" dans cette affaire.
L'association "Touche pas à mon enfant" a déjà déposé vendredi à Marrakech, au sud du Maroc, une plainte contre X dans la même affaire. Une seconde association marocaine, "Touche pas à mes enfants", a également déposé plainte au Maroc pour que M. Ferry soit entendu en tant que témoin.
Auditionné brièvement vendredi dernier par la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire (PJ) parisienne vendredi dernier, M. Ferry n'a pas précisé ses accusations, se contentant de répéter ce qu'il avait dit à la télévision, selon des sources proches de l'enquête.
Luc Ferry flaire le complot
L'ancien ministre a établi mercredi un lien entre ses récents propos très controversés, et l'accusant d'occuper "un emploi fictif" à l'université.
"Je n'ai jamais été un adepte des théories du complot. Mais sans être paranoïaque le fait que ça sorte la semaine qui suit le tsunami médiatique qu'a provoqué mon intervention à Canal Plus, franchement si c'est un hasard, je veux bien être pendu sous un fraisier", a déclaré le philosophe.
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