Le député de Saône-et-Loire a lancé lundi le coup d'envoi de sa campagne au sein du PS
""Ma candidature est celle du redressement de la France" et "du redressement de l'Europe", a-t-il lancé devant environ 200 supporters au théâtre Déjazet lundi à Paris, qui l'ont accueilli sur les rythmes afro-cubains de "Magic System".
Il a également défendu son projet de "démondialisation".
Arnaud Montebourg a centré son programme sur la démondialisation, thème sur lequel il a écrit ce livre Votez pour la démondialisation. L'ouvrage, vendu deux euros, se serait écoulé à près de 4.000 exemplaires, soit autant que le nombre d'adhérents à son mouvement "Des idées et des rêves". Lire à ce propos Les paradoxes de la démondialisation (analyse de la rédaction du quotidien Les Echos)
Celui qui est aussi président du conseil général de Saône-et-Loire a répliqué à ceux qui voient dans ce projet des thèses proches de la présidente du FN.
"Ceux-là veulent en vérité nous installer dans le cagibi du diable occupé par 'Jean-Marine Le Pen'", a-t-il déclaré. "Son projet à elle est national, le mien est européen et internationaliste; son projet à elle est haineux, le nôtre est généreux et solidaire; son projet à elle est racialiste, le mien est métissé et républicain; son projet est extrémiste, le mien est un équilibre et une modération, son projet est ruineux car il isole la France du reste de l'Europe, le mien est progressiste au nord et au sud".
Il a dénonçé la "responsabilité écrasante de Nicolas Sarkozy" dans l'endettement de la France, épinglé une politique économique qui "s'est retournée contre les citoyens", oubliant "de mettre des radars sur les routes de la finances" pour, au contraire, distribuer "des chèques aux chauffards".
Arnaud Montebourg était entouré de ses soutiens, parmi lesquels Aquilino Morelle, ex-conseiller de Lionel Jospin devenu son directeur de campagne, Siham Habchi, présidente de "Ni putes, ni soumises", l'architecte Roland Castro, la députée de Guyane Christiane Taubira, ex-candidate à l'Elysée en 2002.
Le figaro.fr rappelle que sa candidature reste encore incertaine puisqu'il lui manquait vendredi cinq parrainages pour se présenter à la primaire. Un problème qui n'a semble-t-il réussi à l'inquiéter.
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